Solo pour 227 cordes

Lionel Malric :
piano préparé

CONTACT
mob : 0033 (0)6 19 90 98 78
lionel.malric arobase gmail.com

Abstraction méditative, élan romantique accidenté, tournerie aux allures ancestrales, large vague ondulatoire, boogie fracassé… ça se bouscule sous les doigts de Lionel Malric, improvisateur inventif équipé d’un piano et d’une multitude d’objets dont il use pour détourner son noble instrument. Ainsi préparé le piano devient un véritable sampler acoustique d’où émanent des sonorités inattendues, faisant surgir en nous une foule d’images. Chacun se fera ses petites histoires… ou grandes épopées.

Abstract musings, a chequered surge of romanticism, seemingly timeless loops, wide undulating waves, broken boogie… Everything jostles beneath the fingers of Lionel Malric, inventive improviser equipped with a piano and a multitude of objets which he uses to hijack his own instrument. Thus prepared the piano becomes a kind acoustic sampler emitting unexpected sounds, provoking in us a plethora of images. Up to each of us to discover our own private story… or grand epic.

CHRONIQUES DE L’ALBUM
« Le Solo pour 227 cordes m’attire car il a un parfum d’enfance (…) tout simplement inconcevable mais d’une magie fascinante… »
Christelle Raffaëlli, Les allumés du jazz n°26

« Seul, aux prises avec les 227 cordes d’un piano plus que centenaire, il prolonge avec la rigueur d’un chercheur surréaliste l’œuvre de John Cage (et suivants) inventeurs explorateurs du piano dit « préparé ». À la différence d’agités épris d’aléatoire qui fourrent tout et n’importe quoi dans leur piano, Lionel Malric agit avec ordre et minutie : une place pour chaque bidule et chaque bidule à sa place sur le terrain de jeux de la table d’harmonie. Ce disque est le témoignage d’une création poétique vécue avec une grande sincérité et beaucoup de sensibilité. D’un moment à l’autre, les plages prennent des couleurs et des textures variées. Il s’agit d’une trace d’artiste et, à ce titre, cette œuvre est tout à fait respectable avec les imperfections qui lui confèrent son authenticité. »
Linas Jazz

« Cette suite de 10 pièces entièrement acoustiques explore une vaste étendue des potentialités du piano notamment grâce à une virtuose et ingénieuse préparation de l’instrument. Ainsi, le piano peut se faire tour à tour gamelan sauvagement percussif (réminiscence des Balinaises Chahutations) ou bourdon primitif proche de la vielle à roue, aussi bien que mélodieusement romantique et aéré. Mais chaque pièce ne se consacre pas à un mode de jeu particulier, ils se mélangent sans cesse, s’imbriquent et s’opposent selon une structure équilibrée savante. Ainsi, une mélodie écrite verticalement peut se juxtaposer à la linéarité d’une nappe bruitiste, des figures rythmiques étrangères se marient tant bien que mal, un riff binaire et tonal surgit d’une exploration sonore atonale et arythmique, le frottement métallique d’une corde laisse place à un jeu percussif qui attaque le cadre du piano, ou à un espace éthéré fait de longues résonances où chaque harmonique peut librement et gracieusement s’envoler. Que l’écriture et les structures soient groovy, aventureuses et exploratrices, ou dadaïstes par les nombreux collages et les multiples ruptures, Lionel Malric fait constamment preuve d’un talent compositionnel au moins égal à sa virtuosité d’instrumentiste et à son ingéniosité dans la préparation et l’utilisation du piano. Il y a un très bon équilibre dans la diversité des territoires et des univers exploités comme dans le mariage des multiples modes de jeu et d’écriture savamment agencés. Ce Solo pour 227 cordes forme comme une sorte de road-movie qui nous promène à travers les immenses plaines du piano, à travers ses possibilités sonores et ses potentialités fonctionnelles. Un voyage sensible et intense qui passe par les contrées escarpées de la polyrythmie, les sentiers battus, émouvants et sensibles des mélodies, et les paysages arides de l’exploration texturale du son. Laissez vous emporter par ce collage riche de matières et de formes structurelles hétéroclites, aussi libre et aventureux que pouvait l’être dada. Un disque intense, généreux et chaleureux comme savent généralement l’être les membres du Grand Chahut. Recommandé ! »
Julien Heraud – Improv Sphere

« … Multi-instrumentiste (accordéon, trombone, percussions, Fender Rhodes…) c’est sur son instrument de prédilection, le piano, qu’il se lance dans un premier album, enregistré live sur son Erard de 1908, vénérable instrument qui le suit partout. Solo pour 227 cordes l’utilise dans toutes les ressources, voire au-delà. Ici, le mot « préparé » ne suffit plus… Lionel Malric invente de nouvelles sonorités, de nouvelles manières d’altérer le système complexe de son piano. Lui-même préfère d’ailleurs le terme de « réformé » pour cerner son imagination débordante : il utilise aussi bien le maillet de vibraphone que le verre à pied ; quoi qu’il en soit, on aura peine à définir vraiment cet environnement sonore, qui oscille entre abstraction minimaliste (« Un cercueil pour une harpe ») et groove cabossé (« Au milieu de l’intérieur »). Le documentaire vidéo inclus (également disponible sur Dailymotion) nous informe avec acuité sur cette démarche aussi musicale que visuelle en montrant le travail quasi charnel de Malric au cœur même de l’instrument et les bricolages incessants auxquels il se livre sur le fil de l’improvisation, sans jamais tomber dans l’exercice de style. Solo pour 227 cordes peut çà et là être déroutant. Mais tel est le but recherché par ce créateur qui, en dix morceaux, imagine autant de mondes parallèles, autant d’histoires oniriques peuplées de sonorités inouïes – au meilleur sens du terme. »
Franpi Barriaux, Citizen Jazz

chroniques de concerts chronique du concert au festival « Le Son MiRé » 2007
« Le nec plus ultra, était encore à venir à 23h30 alors qu’il était déjà grand temps de quitter la Chapelle. Soudain, un hurluberlu et son « vaisseau » débarque dans le cloître. L’auditoire plongé dans la pénombre devra attendre quelques minutes, le temps pour le capitaine de « préparer » son piano. Lionel Malric, tout jeune compositeur, a semble-il vidé sa trousse à outils (vis, gomme, capsule en tout genre, cuillère en plastique) et autres accessoires, qu’il va glisser ingénieusement entre les cordes de l’instrument afin d’obtenir des sons différents. Fin prêt, l’artiste démarre son improvisation « solo pour 227 cordes » et embarque les auditeurs pour un voyage inattendu dans un océan de sons enivrants. Un pur bonheur pour les oreilles et l’imaginaire. »

chronique du concert au temple de Barnave le 15 mai 2009, festival Petits chahuts itinérants
« Nous sommes une centaine réunis ce soir là au temple de Barnave. Ce soir, c’est la première dioise des Petits Chahuts Itinérants , projet ambitieux et généreux concocté par le Grand Chahut Collectif essaimant dans le Diois et le Val de Drôme, par le biais de concerts intimes et chaleureux, leur amour pour les musiques exploratrices et l’aventure humaine hors des sentiers battus. L’office est ouvert par Lionel Malric et son piano réformé… Avec ce Solo pour 227 cordes, il nous embarque pour un voyage immobile et lointain, durant une heure de totale improvisation. Caressant ou triturant la machine à queue à l’aide de divers instruments, allant de la fourchette au fer à repasser, il en extrait sans trucage une ribambelle d’orchestres abstraits. Se carambolent alors sonorités balinaises, musique séquentielle, free jazz, musique électronique… Au cours de cette oraison, certains préfèrent fermer les yeux alors que, par ci par là, des têtes s’élèvent de l’assemblée pour jeter un œil curieux dans la caisse de l’invraisemblable piano. Multipliant les combinaisons, Lionel nous emmène toujours là où l’on ne s’y attend pas, laissant la place à de beaux silences, le temps que des anges passent sans que personne n’y prête attention … »

Fabian Foort

QUELQUES CONCERTS
• Narbonne (11) : Jardin des Archevêques, Via Domitia
(+ ateliers découverte du piano) • Le Coustellet (84) : « Gare aux Oreilles » (1ère partie des Bampots & Ted Milton) • Comps (26) : « La grande chahuterie », L’Ame Son • Mazère sur Salat (31) : « La grande chahuterie », AutreSens
• Fabrezan (11) : festival « Son MiRé » • Gap (05) : Le LAP (+ trio avec Olivier Germain-Noureux & Jérôme Antonuccio) • Pezenas (34) : La Station Mir • Chabeuil (26) : « Rencontre Entre les Mondes » (1ère partie de Sylvaine Hélary trio) • Gruissan (11) : « Le Printemps des Sens » • Montoison (26) : HICAM (+ trios avec Yannis Frier & Sébastien Bouhana / Anne Montagard & Jérôme Antonuccio) • Apt (84) : « Luberon Jazz » • Barnave (26) : « Petits chahuts itinérants » (1ère partie de André Minvielle & Didier Petit) • Grenoble (38) : « Les jeudis de Marliave » avec Matthieu Quillet à la caméra et à la projection (+ duo avec Anne Montagard) • Besançon (25) : « Musique Libre » • Grenoble (38) : Le 102 (+ projection « Der Lauf Der Dinge ») • Marseille (13) : Le Tankono (+ duo avec Emmanuel Cremer) • Cannes (06) : médiathèque Noailles • Nancy (54) : « Du Jazz et des Saucisses » • St Claude (39) : « D’jazz au bistro », Maison du peuple (+ Quartet Imperial) • Narbonne (11) : salle des Synodes • Thiers (63) : local des affectés (association Vialka), + Eric Boros & Fritz Welch • Saint-Nazaire (44) : « Farniente festival », plage de monsieur Hulot