Siesta Dodocafonica

Olivier Germain-Noureux :
tuba, tubes et objets

Vincent Copier :
grosses caisses, futs et bidouilles

méta-musique à ronfler

Cher auditeur-siesteur, laisse-toi embarquer dans tes propres songes le temps d’un petit roupillon. Deux musiciens somnambules vont s’occuper de déposer un peu de doux sable
sonore tout autour de toi, de ces sons aussi délicats que peut l’être le sommeil paradoxal. Sur fond de souffles et pavillons, de légers ronflements de grosses caisses circulant tout autour de toi, ou, de petites musiques insolites tournoyantes comme un mobile par dessus ta tête tu es invité à fermer les yeux et à laisser tes rêves s’imprégner des couleurs de cette méta-musique à ronfler.
Beau voyage et à tout à l’heure !

HISTORIQUE
Depuis plusieurs années, Vincent et Olivier expérimentent ensemble et partagent leur expérience au sein de groupes réguliers du GCC (L’amarante, Grand Chahut Ensemble, Mur Shut, Sieste Musicale Dodocaphonique) mais aussi à travers des projets ponctuels (Musicabrass, Forest trio -concert les yeux bandés, Spat’sonore, avec Mathias Forge, Marie Rubens, Sébastien Coste, …). Ils développent aujourd’hui un travail en duo autour de l’assoupissement.

PRÉSENTATION
À partir d’une installation circulaire d’objets sonores en tous genres (métaux, tubes, billes, ressorts, ballons de baudruches…) et d’instruments de facture traditionnelle (tuba, grosse caisse, guitares, cymbales), les deux musicien vous invitent à venir découvrir leur musique « dodocaphonique » : ludique, insolite, poétique.
Sur fond d’assoupissement, Vincent et Olivier développent à travers l’improvisation des paysages sonores favorisant l’étourdissement,l’endormissement voir même le sommeil profond (si on en juge par les quelques ronflements et autres bâillements libérateurs échappés du public).
Bousculant et questionnant notre rapport aux bruits et aux sons, notre rapport à leur valeur musicale « conditionnée » (harmonie, mélodie, rythme), nos deux musiciens laissent l’auditeur-siesteur se prendre au jeu, oublier ses idées reçues et il se laisser aller « corps et âmes » dans le son qui tourne autour et au-dessus de lui. Comme une éponge dans le fluide sonore, il cherche la source des sons ou se laisse emporter vers ses propres images.